Le haïku est un bref poème d’origine japonaise. A l'origine, le haïku comportait 17 mores (la more est le son dit élémentaire émis lors de la phonation) réparties sur trois lignes : cinq mores sur la première ligne, sept sur la seconde et cinq sur la troisième. En occident, on remplace les mores par des syllabes. Le haïku conserve alors sa forme originelle d’un tercet de 5, 7 et 5 pieds.
Le haïku fait le plus souvent référence à la nature et cherche à exprimer les sensations évanescentes qui nous traversent : l'étonnement face à la nature, le trouble devant la beauté, la sensation que le temps s'échappe, la mélancolie etc.
Exemples : (on note que la métrique 5-7-5 n'est pas toujours respectée puisqu'il s'agit de traductions)
"A l'homme qui dit
Que les gosses l'ennuient
Les fleurs aussi ne sont rien"
Kobayashi Issa (trad. M. Covaud)
"Ne possédant rien
Comme mon coeur est léger
Comme l'air est frais"
Kobayashi Issa (trad. J. Titus-Carmel)
"La cueillir quel dommage !
La laisser quel dommage !
Ah, cette violette !"
Le haïku est un bref poème d’origine japonaise. A l'origine, le haïku comportait 17 mores (la more est le son dit élémentaire émis lors de la phonation) réparties sur trois lignes : cinq mores sur la première ligne, sept sur la seconde et cinq sur la troisième. En occident, on remplace les mores par des syllabes. Le haïku conserve alors sa forme originelle d’un tercet de 5, 7 et 5 pieds.
Le haïku fait le plus souvent référence à la nature et cherche à exprimer les sensations évanescentes qui nous traversent : l'étonnement face à la nature, le trouble devant la beauté, la sensation que le temps s'échappe, la mélancolie etc.
Exemples : (on note que la métrique 5-7-5 n'est pas toujours respectée puisqu'il s'agit de traductions)
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