Barbe-Bleue (opéra)

Meilhac & Halévy

1866

Introduction

Après les octosyllabes d'Une vie ordinaire (de Georges Perros), changement de décor ! C'est à l'opéra que je vous convie ce soir. Au programme, Barbe-Bleue, opéra bouffe composé en 1866 par Jacques Offenbach sur un livret signé des comparses Henri Meilhac et Ludovic Halévy. Les citations qui suivent sont quant à elles tirées d'une version adaptée par Agathe Mélinand pour des représentations de Barbe-Bleue données à l'Opéra de Lyon dès 2019.

Définition du vocabulaire peu commun

C'est comme ça tous les matins ; Avec cette flûte je l'appelle, Et nous errons dans les jardins.

FLÛTE

n.f. Instrument à vent.
#Instrument#Musique
interj. …▼

Nous tenant un doux langage, Nous allons, nous venons, Nous parcourons ce bocage.

BOCAGE

n.m. « Petit bois, lieu ombragé. » dixit Littré

Le printemps donne aux champs leur verdoyante parure.

VERDOYANT, E

adj. Qui verdoie.

Y'en a p'têt' qui dans leur laitage Mettent moins d'amidon et moins d'eau. Mais, saperlotte ! mais saperlotte ! Y'en a pas un pour égaler la p'tit' Boulotte, Dès qu'il s'agit d'batifoler.

BATIFOLER

v.intr.PPI S'amuser comme un enfant.

SAPERLOTTE /

interj. Exclamation marquant l'étonnement (voir saperlipopette).

AMIDON

n.m. « Fécule tirée des végétaux, sous forme de poudre blanche grenue, ou formée de petites masses amorphes. » dixit Littré

On sait qu' tout' batifoleuse a besoin d'un batifoleur, Il est là l' mien, j' suis amoureuse !

BATIFOLEUR, EUSE

n. Qui aimer à batifoler.

Eh oui, c'est moi qui tous les matins venons chanter queuqu'chose sous la fenêtre du gueux, pour qui qu'j'me meurs.

GUEUX, EUSE

adj. …▼
n. « Celui, celle que la pauvreté contraint à ne pas maintenir un train de vie correspondant à sa condition sociale, à ses désirs. » in TLFI (CNRTL)

Tu veux pas ? C'est par'c'que t'aime ta mijaurée qu'est là. T'en occupe pas, embrasse-moi.

MIJAURÉE

n.f. « Fille ou femme qui montre des prétentions par des manières affectées et ridicules. » dixit Littré